Un petit ruisseau

Lors de votre arrivé ici, vous entendez un léger bruit d'eau, et là, caché derrière un buisson, vous apercevez un léger filament d'eau...En explorant les environs vous vous rendez compte que vous êtes arrivé au seul courant d'eau de l'Aképtie...

Cela faisait longtemps que je marchais. Trois jours me semblait-il. Ayant semée les enquiquineurs qui voulaient me suivre, soit-disant parce que ma direction était dangeureuse, je fus bien contente de trouver enfin un endroit où me reposer.

Ce petit coin d'eau m'irait pour ce midi. M'asseayant à l'ombre du buisson le plus proche de l'eau, j'enlevais ma cape et mon sac que je posait à côté de moi, allongeais royalement mes jambes et regardais l'eau avec un petit sourire. Je n'avais pas encore faim, et d'ailleurs il ne me restait plus grand chose dans mes reserves. Il faudrait que j'aille le soir même en ville. Je fis la moue à cette idée. Encore des gens, du bruit...

je passais une main distrete dans mes cheveux, frolant mes longues oreilles d'elfe. Ca aussi, je n'aimais pas. Une elfe... ayant grandit avec les humains, j'avais du mal à me faire à l'idée que je n'étais pas des leurs. Valais-je mieux parce que j'étais immortelle et pas eux? Mes amis d'enfance étaient vieux ou morts maintenant...

Je soupirais. Je ne me reposerais pas mieux en pensant à ce genre de choses... je pris une longue branche non loin de moi et la fit tourner entre mes doigts,distraitement...

Des bruits de sabots montèrent au loin, une troupe de cavalier approchait...mais d'où?
Des hommes rigolaient aux éclats, pour se faire calmer par un autre...sans doute le chef.

"Vous allez vous taire oui? Je vous rappel qu'on est loin de chez nous ici!"
Le bruit des sabots s'approchaient, puis stoppèrent d'un coup.
"On va faire une pause ici! Toi, toi et toi! montez la garde, et toi va faire boire les chevaux!"
La voix était pleine d'autorité, et d'après le silence qui régnait, les autres devait lui obéir parfaitement.

Ma tranquillité fut de courte durée lorsque j'entendis des cavaliers approcher de mon petit coin de repos. Fronçant les sourcils, je reposais ma branche à terre en me relevant. Un petit bosquet pourrait peut-être me cacher à la vue en attendant que les intrus soient partis, non? J'en voyais un justement qui m'irais à merveille. Furtivement, alors que j'entendais les pas et les sabots s'approcher un peu plus, je me cachais aux regards indiscrets, forte de mon experience en la matière.

Mais toute experience peut contenir des erreurs de parcours.

"Oh non..." soupirais-je à voix basse en constatant que j'avais laissée mon sac et toutes mes affaires bien en vue sur l'herbe.

Trop tard, je ne pouvais pas les récuperer sans me montrer.

Un des soldats arborant le blason du royaume Aratidien marchait en sifflotant, les mains derrière le dos.
Il buta sur le sac et, après un magnifique soleil, il hurla un cri d'alerte, et se releva l'arme à la main.
Il cherchait son adversaire des yeux, pendant que les autres soldats accourait vers lui.
Alors le regard du premier soldat tomba sur le sac et l'arc.
"Euh...les gars...j'ai trouvé quelque chose..."
Le chef s'approcha de lui, et sans prévenir lui décocha un superbe coup de poing dans le ventre.
"Ça c'est pour nous avoir appelé comme si les armées de Grishnack fonçaient sur nous!"
Puis il lui tendit la main pour l'aider à se relever.
"Et ça pour nous avoir prévenus de ce que tu viens de trouver!"
Le chef fit signe à un éclaireur d'approcher. Celui-ci sortit du groupe des dix soldats qu'ils étaient, et s'agenouilla près des objets.
"Apparemment, ces objets ne sont pas de chez nous....mais il y a des marque encore toute fraîches... et elle se dirigent vers ce bosquet!"
Le chef et tous les autres sortirent leurs épées, et encerclèrent du mieux qu'ils pouvaient le dit bosquet.
Le chef aboya alors de toute sa voix:
"Patrouille du Royaume Aratidien! Veuillez sortir d'ici où je donne l'assaut!!"

J'étais au départ plutot très amusée de la situation. Ce soldat maladroit était un peu trop prudent, et malheureusement un peu trop sincère à mon gout. Quand le chef fit saisir mes affaires, j'ettouffais un juron en me cachant mieux encore. Mais mes empruntes durent bien vites découvertes elles aussi, et du coup je n'eu plus d'échapatoire. Maudits soldats, observateurs et malins!
On m'ordonna de sortir sous peine de lancer l'assaut à mon encontre. Je trouvais cela plutot exagéré, j'étais seule et armée d'un vieux couteau émoussé alors franchement...
Je me relevais lentement, sourcils froncés, laissant les hommes me voir. J'étais mécontente, et fixait immédiatement mon regard sur le chef de la troupe.

"Charmant acceuil, messieurs!" observais-je avec un sourire moqueur et ironique en posant mes mains sur mes hanches, dans une posture que je voulais autoritaire.

Le chef fut quelque peut déstabiliser par la soudaine apparition de l'Elfe.
Des sifflements admiratifs montèrent dans le groupe à la vue de cette jeune Elfe...
Un soldat se prit un autre coup de poing pour le faire taire, puis le chef prit la parole, répondant à l'Elfe d'une voix méprisante:
"Je sais! Nous sommes payés pour ça! Je voudrais connaître votre nom, prénom, et d'où vous venez pour aller où?"
Il re-serra sa lame, puis fit un pas en direction de l'individu.
Certes, les mesures de sécurité étaient un peu trop...exagérées, mais bon...on ne change pas un homme, et surtout pas un vieux vétéran!

Je fusillais du regard les siffleurs que le chef de troupe fit taire rapidement, fort heureusement. Je n'étais vraiment pas d'humeur. Je me rapprochais, puisqu'il me semblait déplacé et impoli que je reste fixement derrière mon bosquet et répondait d'un ton calme et froid:

"Je me nomme Rol'mariane Ramurdor, dîte la Canya, je ne viens de nul part et vais où bon me semble, quand il m'en prend l'envie."

Je le défiais du regard. Il était plus jeune que moi, ses hommes encore plus, et je ne lui permettrait pas de me prendre de haut ou de me menacer. J'en avais matté bien d'autres, de ces hommes arroguants! Qu'il ne croie pas que j'étais une simple jeune aventuriere en vadrouille! J'avais une mission bien précise en tête et je n'étais pas née muette et docile, dommage pour lui...

... et tant mieux pour moi!

Le chef de troupe fronça les sourcils.
"Mouais! tout ça c'est pas claire! vous allez nous suivre jusqu'à la capitale du Royaume!"
Il fit signe à deux soldats d'aller lui mettre des menottes, puis s'excusa:
"Je suis désolé mademoiselle, mais nous sommes en guerre! nous vous dédommagerons si nous nous sommes trompé! En attendant, fouillez-là pour lui prendre toute ses armes!"
Un des deux soldats commença à la fouiller en laissant un peu balader ses mains, mais il s'arrêta très vite en voyant le regard de son chef.

Je me raidissais au maximum lorsque les soldats s'approchèrent pour me lier les poignets, mais je ne me débattis pas, lançant juste un regard plus que noir à l'ainé. Je feullais doucement mon mécontentement quand la fouille commença sans vraiment de pudeur, puis dit, à tout hasard:

" J'aime à croire que ma vie auprès des humains m'a été assez instructive pour reconnaitre que vos soldats semblent inexperimentés, ou du moins... désordonnés. Qu'ils montrent autant de dignité que vous et je vous suivrais sans rechigner."

Mon regard se fit plus dur...

"Mais un geste ou un mot déplacé et vous aurez face à vous une résistance qui, armée ou non, n'en sera pas moins farouche. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire, mais tachez de l'apprendre rapidement."

Le chef sourit à l'Elfe, puis une fois les poignets menottés, il lui en la regardant dans les yeux:
"Et bien que voulez-vous! Nous sommes en territoire hostile! Ces gars ne sont pas choisi pour leurs aptitudes à la cour!"
Il se retourna, et ordonna à ces soldats de se remettre en route, mais en sens inverse.
Puis sans prévenir, il hurla sur ses hommes:
"Et gare à vous si il y a un problème!"

Cela faisait bientôt une bonne heure que les chevaux avançaient en silence, et personne n'avait ouvert la bouche.
Certains soldats regardaient derrière eux avec inquiétude, d'autre regardaient droit devant eux, en espérant apercevoir les frontière de leur Royaume le plus vite possible.
Enfin le chef brisa ce silence insoutenable:
"Excusez-les, mais depuis quelques temps cet endroit est devenu très dangereux, en fait, depuis que Grishnack est arrivé sur nos côtes."

Je plissais les yeux à la première remarque de l'homme. Puis nous nous mîment en route. Les soldats semblaient nerveux, voir même effrayés par quelque chose que, même avec mes yeux d'elfe, je ne pouvais voir. Le silence était oppressant, l'ambiance tendue, mais à moi cela me convenait. Je cherchais à trouver une position plus confortable pour marcher, mais mes bras toujours bien ligotés l'uns à l'autre dans mon dos ne me le permettaient pas. Aussi capitulais-je dans un dernier feulement de mécontentement.
Le chef vint me parler. Je le regardais d'un peu haut, mais l'écoutait avec attention pui hocha la tête, comprehensive.

"Que craigniez vous vraiment chez lui?" demandais-je pensivement, en observant fixement son expression.

Pas que je ne le sache pas déjà. Je voulais juste être fixée.

Le chef de troupe rigola nerveusement, puis répondit:
"Que craignons-nous de lui? Ses 70 000 soldats, sa magie, et son intelligence. Vous savez, avant que ce fou ne débarque ici, nous n'allions pas plus loin que le sud de la Forêt Elfique...mais désormais, nous devons aller plus loin pour nous assurer que ce malade se tienne tranquille...ce qu'il fait depuis trop longtemps d'ailleurs...il n'a toujours pas lancé d'assaut de grande envergure..."
Il haussa les épaules, puis regardant l'Elfe du haut de son cheval, il s'arrêta, descendit et lui demanda:
"Vous ne voulez pas monter? ce serait moins fatiguant."

Je souris, un peu plus gentiement cette fois ci.

"Je serais vous, je ne m'inquieterais que de son intelligence. C'est déjà bien assez." lui dis-je calmement. "On ne peu juger d'une armée par son nombre, c'est une des choses que je sais le mieux, quand à la magie, elle a ses faiblesses et n'est pas inépuisable. Ce qui dirige tout, c'est la tête..."

Le chef de troupe me proposa de monter sur son cheval. Accepter allait à l'encontre de mon orgeuil démesuré, et refuser serait impoli... dileme. Je choisis une troisième option:

"J'aurais préféré que vous me détachiez, mais si c'est la seule option que vous avez à me proposer alors j'accepte." répondis-je hautainement en haussant les épaules, les bras douloureusement engourdis dans leur position actuelle.

Le chef tendit les main vers les liens de Rol'mariane, puis les desserra un peu.
"Voilà vous devrez vous contenter de ça"
Il aida Rol'mariane à monter son étalon noir, et prit les brides pour recommencer à avancer.
"Mais je pense que vous avez raison...enfin, ce n'est pas moi qui commande, et puis, au point stratégique, il est très mal placé."
Soudain, un soldat de l'avant garde cria, et sortit son épée.
Alors sans hésitation, le chef prit son poignard, et trancha les liens qui retenaient les poignets de Rol'mariane. Puis il sortit ses armes et son sac pour les lui lancer.
"Mettez vous derrière nous, et si ça ne vous dérange pas, j'aimerais récupérer mon cheval!"
La petite troupe commença à se rassembler, et à sortir les armes.
L'éclaireur vint se placer à côté de Rol'mariane, et encocha une flèche.
"Vous feriez bien d'en faire autant! Une troupe de cinq Trolls approche!"

J'allais un peu mieux, mes mains plus à l'aise et sur le cheval... mais une fois de plus, il sembla que ma paix fut de courte durée. Le cris de l'éclaireur me fit sursauter, surtout que mes oreilles étaient très sensibles! Le chef de troupe me balança mon sac et mon arc... aïe, ça s'annonçait donc mal. Sans rechigner, puisqu'il m'avait liberré, je sautais à bas du cheval pour le lui laisser, et imita l'éclaireur.

"J'ignorais que ces choses se baladaient en troupe!" dis-je sur un ton badin constrastant avec la situation. "M'est avis messire que vous allez essuyer un cuisant echec."

(qu'est-ce qu'elle dit? Elle dit qu'on va se faire bousiller la gueule! XD)

J' encochais ma flèche et visais. J'avais meilleure vue que les humains, et les créatures étaient encore loin... avec un peu de technique, et j'en avais, je n'en doutais pas, je toucherais celui le plus près entre les deux yeux...
Slam! La flèche partit, et je la regardait filer comme le vent vers sa cible, encochant une autre flèche.

Les Trolls courraient vers les humains et l'Elfe, en les menaçant de leurs énormes épées qui servaient plus à écraser qu'à couper.
Le premier Troll se prit une flèche qui lui transperça la joue, et toucha son palet.
Il rugit de colère et de surprise, mais ne s'arrêta pas pour autant.
Il ramassa un énorme caillou en courant, et une fois à porter la lança sur les deux personnes qu'il y avait derrière les cavaliers.
Les Trolls n'étaient maintenant plus qu'à une dizaine de mètres. Il levèrent leurs bras, près à abattre leurs armes sur ce qui leur tomberait sous la main.

Le chef de troupe se tourna vers Rol'mariane, et lui cria tout en mettant son heaume d'or et d'argent:
"Courez jusqu'à la capitale Irat et prévenez le palais que nous avons relevez des attaques de plus en plus nombreuses dans les Terres Désolées! L'avenir des trois Races de l'AKéptie dépend peut-être de vous!"
Alors qu'il se retournais, l'éclaireur sauta de son cheval pour éviter le rocher, mais son cheval n'en fit pas autant, et se fit écraser la tête. Mort!
Il se tourna vers les Trolls, et commença à tirer une pluie de flèches sur ces immondices.
Le chef leva son épée, et l'abattit en criant:
"CHAAAARGEEEZ!!!!"
Les chevaux s'élancèrent dans un ordre parfait vers les Trolls. Comme quoi, ces soldats n'étaient pas du tout désordonné!

La situation devenait desesperée. Mes flèches n'avaient presque aucun effet, sinon celui d'enerver encore plus les créatures.
Le chef me parla, tandis que je ne lâchais pas mon arc. Sa phrase et ses gestes me firent prendre conscience de ce qu'il allait faire, et de l'importance de ce qu'il me demandait... il me faisait confiance... et allait mourire pour ça... oh bon sang, comme j'ésperais qu'il ait raison!
J'hochais la tête et partit en courant comme si le diable en personne me poursuivait, et ce sans un regard en arrière. Mon coeur battait la chamade, mais je ne réalisait pas encore. Quand je réaliserait, il serait trop tard...

[du palais toyale d'Irat]

J'observais les traces de luttes et de pas au sol, et entendit un petit craquement de branche...
Je me retournais d'un seul coup, pointant mon bras vers la personne qui me suivait...

-Ah...ce n'est que toi, désolé, j'étais tellement absorbé pas les traces que je t'avais oublié...Je crois bien qu'il y a encore quelque chose qui cloche ici...reste sur tes gardes...

Je m'accroupis en fermant les yeux, tout en essayant de sentir toute présence, humaine ou non...

[Palais d'Irat]

Je marchais sur une branche. Soit, cela peut arriver non? Bah pour cet elfe c'était une raison suffisante pour me menacer! Bon d'accord, il s'excusait après, mais tout de même j'étais vexée! Et encore plus quand il me fit remarquer qu'il m'avait oublié! Charmant... dans le genre rustre, je n'aurais pas fait mieux. Je croisais les bras avec négligence, laissant pourtant ma main tout près de mon arc. Je préferais... Il n'avait pas tord, ce n'était pas l'endroit que je préferais. Surtout pas après ce que j'y avais vécue longtemps avant!

" Je suis sur mes gardes, Azamoth. Mais cent années d'experiences m'ont suffits pour savoir que fermer les yeux en se mettant au sol, ça n'aidait ni à la visibilité, ni à la rapidité en cas de fuite..."

je le lui faisait remarquer à tout hasard... non, des fois qu'il me démente en disant qu'au contraire c'était on ne peut mieux! Je detestais les elfes... quelqu'ils soient.

(même si elle en est une!^^ La nuuuuuuuuuuuuuuuulle)

Je n'avait pas très bien prit la petite réflexion de Rol'mariane...

"Écoute... Tu entend ce silence n'est ce pas ? Ce n'est pas bon signe..."

J'ouvris les yeux et suivait du regard une trace de sang qui se trouvait au sol...

"Il y a quelque chose de mort ou de blesser derrière ce buisson...allons voir..."

Je m'approchais, et écarta du bras le petit buisson...
Je vis avec effroi ce qui se cachait derrière...
Des humains...charcutés...lapidés...écrasés...morts...
Mais il n'y avait pas que des humains, aussi des Trolls...eux aussi mort, et même certains avec des membres en moins...

"Étrange...aucune créature que je connaisse est assez débile pour aller manger du Troll...il paraît que leur conner** est contagieuse..."

Je fronçais les sourcils, et ma concentrais tout en attendant une légère reflexion de Rol'mariane...

Un cri puissant et strident retentit derrière la crête, en même temps qu'un cri humain...un cri d'effroi, à vous glacer le dos.
Puis plus rien! Le silence...le même qu'avant les cris...
Plus rien ne bouge...pas de vent, plus d'animaux....rien!
Le cri aigu se manifeste une nouvelle fois...plus proche cette fois...vous êtes repérés!

J'avais vexée Azamoth, donc je souriais, contente de moi. Que voulez-vous, on ne se refait pas, surtout pas moi!^^ Cependant, quand il parla de sang, le mien se figea instantanément... et devint plus froid encore quand nous découvrîmes le carnage. Je n'en croyais pas mes yeux... j'avais vue la mort, plusieurs fois, et sous different aspects, mais jamais si violente, si horrible! Mettant la main à ma bouche, je tentais tout d'abord de ne pas vomir. Puis, pâle comme une morte, je remettais ma main à mon arc, bien plus sur mes gardes qu'avant.

"C'est affreux... affreux..." soufflais-je en ne pouvant détacher mon regard du morbide spectacle qui se présentait à mes yeux.

Un cris suraigue transperça les ténèbres, pourtant c'est celui de l'homme qui suivit qui me fit sursauter et bander mon arc. Il avait été térrifié... et il était mort, manifestement. Mort comme tous ceux là... Et comme nous si nous ne faisions rien, à entendre la bête qui s'était rapproché et qui semblait nous avoir repérée!!!

"Alors Azamoth, dites moi, vous avez une idée ou on improvise?" demandais_je en reculant lentement dans la direction opposée aux cris. "Non parce que, si on improvise, je préfère fuire et sauver ma peau! Vous savez au moins ce que c'est que cette chose?"

Moi, paniquée? Noooooooon, jamais! Et puis quoi encore?

J'avais une légère envie de partir, tout comme Rol'mariane, mais l'intrigue m'en empêcha...

"Personnellement, je vais improviser, mais plutôt en allant voir ce qu'étaient ces cris...Tu me suis ou pas ??"

Je voulais bien l'attendre à condition qu'elle vienne avec moi...pour la mettre en confiance, je lui dit:

"Ne t'inquiète pas...avec moi, tu es en sécurité..."

Afin de le lui prouver, je saisis mon arme...j'ai dit "saisis" ??Non, je voulais plutôt dire, je fît apparaître mon arme...

Je prononça quelques incantations, et en quelques instants, tout mon corps s'était recouverts d'une armure d'écorce noir...On ne peut percevoir que mes yeux à travers l'armure.Puis, je saisit un bout de bois au sol, et en quelques secondes, je tenais une épée gigantesque...une épée de bois, certe, mais une épée éguisés comme du métal...une épée magique...

"Alors...tu me suis oui ou non ??"

Je la regardais d'un air pesant et insistant...

*Pourvu qu'elle dise oui...*